Mosaic Canyon, Death Valley, Ca. Novembre 2003

Dimanche 9 novembre

Ce matin, départ pour Stovepipe Wells Village. Je croyais qu’il y avait un visitor center mais il n’y en a pas, il n’y a que le bureau du ranger juste avant le village. Après avoir pris quelques informations à la réception de l’hôtel, on est parti pour le Mosaic Canyon pour faire un hiking.

Ce canyon qu’on appelle un musée extérieur a la particularité de ressembler à de la mosaïque car toutes sortes de petites et de moyennes pierres de toutes les couleurs qui sont reliées ensemble par de la terre, sur les parois du canyon. Le canyon est très étroit car à certains endroits on ne peut pas passer plus d’une personne à la fois. Le bas des parois du canyon est fait de marbre, oui, oui du marbre, qui est brillant et poli par le vent et l’eau. C’est assez particulier. Ce canyon va jusqu’à un demi mille, ensuite le canyon s’élargit et on voit une montagne très colorée. La piste continue encore pour un mille et demi jusqu’à la fin, qui est fermé par un mur de pierre où coule une chute, quand il y a de l’eau naturellement. Un peu plus loin vers la fin de la piste il faut monter et grimper sur des roches de marbre qui sont un peu plus glissantes que les roches qu'on monte habituellement. Il y a cinq ou six passages, qui sont un peu plus difficiles à traverser. Si on n’a pas l’intention d’aller jusqu’au bout de cette piste à cause des difficultés, cela ne vaut pas la peine d’aller plus loin que le demi mille du mosaic canyon et il vaut mieux revenir. Les infos en milles sont pour l'aller seulement.

Il nous est arrivé plein de choses drôles dans cette piste. Premièrement, on a rencontré un groupe qui était parti avec le ranger pour une marche guidée. C’était un très grand groupe et il y avait des enfants qui pleuraient, se chamaillaient etc... Ils étaient sur la piste et le ranger les encourageait à continuer mais c’est bizarre car il n’a jamais mentionné que la piste était difficile vers la fin et il me semble qu'il aurait dû le faire! Ceci est probablement une déformation proffessionnelle de mon métier de guide. Des gens ont continué mais dès le premier passage difficile presque tout le monde a rebroussé chemin. Le monsieur avant moi était comme coincé, il ne pouvait plus monter alors je lui ai donné une petite poussée dans le derrière, il a finalement monté et sa femme a suivi. Je suis montée et Jack m' a dit qu’il m’avait donné une poussée mais je n'ai absolument rien senti et je ne m’en souviens pas du tout..

Quand ce fut son tour, il n’a pas réussi et finalement il a dit qu’il ne continuait pas la piste. Un autre couple est arrivé, la femme est montée et son mari a dit que lui il ne montait pas. Elle lui alors dit: je continue, attends-moi! Quand j’ai vu qu’il y avait des gens devant moi, j’ai dit à Jack de m’attendre et que j’essaierais d’aller jusqu’au bout. Je me suis rendue jusqu’au bout et le couple devant moi m’a demandé de prendre une photo d’eux. Ensuite, je me suis mise en route pour redescendre. A la moitié de ma première descente de roche, J’entends crier: Sue! alors je reconnais la voix de Jack et je lui demande ce qu’il fait là. Je luis ai demandé comment il avait réussi à monter et il m’a dit qu'il s'était assis et qu'il se remontait avec son bâton de marche. Il s'est d'abord demandé, que lorsqu'ils vont redescendre comment feront-ils! Il entendait des voix de gens qui arrivaient loin derrière et il s’est dit qu'il passerait pour une moumoune ( exp. Qué.) car ils vont lui demander s'il a besoin d'aide et il ne voulait pas avoir à leur dire qu'il attendait sa femme!

Il trouvait que ce n’était pas normal que sa femme ait réussi à monter et pas lui. Il a pris son courage à deux mains et est venu me rejoindre. Il était tout fier quand il m’a vu. Je suis retournée avec lui pour finir la piste. Il dit; j’avais-tu l’air assez fou tout seul dans le trou! (exp. qué). C’était une piste le fun à faire surtout jusqu'au jusqu’au bout avec les difficultés qui rendent la piste plus intéressante. Sur le retour, on avait qu’à descendre le plus souvent sur les foufounes (exp. qué. voulant dire derrière), car les rochers servaient de glissades. Ah là, je vous ai bien eu! Une autre qu’on n’oubliera pas car on aura quelque chose pour s’en souvenir. Il faut grimper sur les roches et se servir de ses genoux et de tout ce qu’on a qui peut nous servir! Ce n’est pas l’élégance qui compte mais le résultat!